Le développement des divertissements de hasard en Union soviétique a suivi un chemin complexe, marqué par des restrictions strictes, des lois sévères et un contrôle total de l’État.
L’histoire des casinos reflète les changements dans l’économie, l’idéologie et l’attitude du pouvoir envers l’industrie du jeu en URSS. À différentes époques, des années 1920 jusqu’à la fin des années 1980, les règles ont constamment évolué : de l’interdiction totale à la création de loteries d’État et à la légalisation partielle de certaines formes de divertissement.

Les premiers pas : les jeux de hasard dans les années 1920
Après la révolution de 1917, le nouveau pouvoir a déclaré la lutte contre les habitudes bourgeoises, y compris les tables de cartes, la roulette et les casinos commerciaux. Les jeux de hasard en URSS étaient considérés comme des vestiges du passé, sapant la morale du travail. Au début des années 1920, des répressions massives ont commencé contre les propriétaires de tripots et d’établissements clandestins.
Cependant, une partie de la population continuait de chercher des moyens non officiels de divertissement. Les jeux de cartes illégaux restaient populaires, et dans les grandes villes, en particulier à Moscou et à Sotchi, des clubs privés pour l’élite du parti ont commencé à se former. Ces processus ont jeté les bases sur lesquelles toute l’histoire des casinos en URSS s’est développée par la suite.
Contrôle étatique et légalisation des loteries
Au milieu des années 1930, les dirigeants de l’URSS ont réalisé qu’il était impossible d’arrêter complètement l’intérêt pour les paris. Les autorités ont décidé de prendre le contrôle du processus en créant les premières loteries d’État. Le programme le plus connu était le « Sportloto », lancé en 1970. Les recettes de la vente des billets étaient utilisées pour financer le sport, la culture et l’infrastructure sociale.
Ainsi, dans le cadre d’une idéologie stricte, une forme partielle de divertissement de hasard a été autorisée. Cependant, cela ne s’appliquait pas à la roulette, au poker et à d’autres formats. Les clubs clandestins ont continué d’exister, et la police réprimait régulièrement leurs activités. Un point important est que c’est précisément à cette époque que s’est formé un modèle particulier qui a ensuite déterminé comment toute l’histoire des casinos en URSS s’est déroulée.
Interdictions des jeux de hasard et industrie du jeu clandestine en URSS
À partir des années 1950, l’État a renforcé le contrôle sur les établissements privés, cherchant à éliminer définitivement les formes illégales de divertissement. Tout premier casino en URSS ouvert sans l’approbation des autorités était confisqué, et les propriétaires étaient passibles de poursuites pénales.
Cependant, les interdictions n’ont pas réussi à éradiquer l’intérêt pour le jeu. Des clubs clandestins se sont formés dans les grandes villes, où des paris étaient organisés, des cartes étaient jouées et des croupiers expérimentés étaient embauchés. Parmi les joueurs clandestins se trouvaient des tricheurs professionnels utilisant des systèmes mathématiques et des astuces psychologiques pour tromper leurs adversaires. Ces événements sont devenus une partie importante de la façon dont l’histoire des casinos en URSS s’est développée et de la réaction de la société aux restrictions sévères.
Tripots clandestins et clubs fermés d’élite
Dans les années 1960-1970, le secteur clandestin le plus actif s’est développé à Moscou et sur la côte de la mer Noire, en particulier à Sotchi, qui est devenu en fait le centre de l’industrie du jeu illégal. Des établissements cachés y fonctionnaient, n’admettant que des clients vérifiés.
Les clubs fermés donnaient l’illusion de légalité : des croupiers professionnels étaient embauchés, des tables coûteuses pour le poker et la roulette étaient utilisées, et la sécurité était stricte. Cette organisation permettait de dissimuler les activités même aux autorités, mais les risques restaient élevés. Ces lieux ont contribué de manière significative au développement du secteur clandestin, formant une couche unique dans la façon dont l’histoire des casinos en URSS était perçue.
Liste des principales raisons de l’interdiction des casinos
Pour comprendre la logique des autorités, il est important de souligner les facteurs qui ont conduit à la restriction de l’industrie du jeu :
- la promotion chez les citoyens de l’attrait pour l’argent facile et l’abandon de la morale du travail ;
- le désir des autorités de contrôler les flux financiers en éliminant les revenus privés ;
- la grande popularité des tripots clandestins et la nécessité de renforcer la surveillance ;
- l’orientation idéologique de la lutte contre le mode de vie bourgeois ;
- les problèmes liés aux recettes fiscales des établissements illégaux.
Tous ces facteurs ont influencé la manière dont l’histoire des casinos en URSS s’est déroulée et expliquent pourquoi l’État contrôlait si strictement le marché.
Sportloto, monopole d’État et culture de masse
À la fin des années 1970, les seules formes légales de paris étaient les loteries d’État, y compris le légendaire « Sportloto ». Ils étaient présentés comme un outil social et étaient promus à travers les journaux, le cinéma et la télévision.
Ces programmes ont popularisé le jeu de manière contrôlée, mais n’ont pas complètement remplacé les jeux de cartes traditionnels et d’autres formes de divertissement. Les clubs clandestins ont continué à se développer, soulignant une fois de plus la complexité de la réglementation et expliquant pourquoi l’histoire des casinos en URSS était si contradictoire.
Comment l’industrie du jeu a-t-elle évolué dans les années 1980 ?
À la fin des années 1980, l’économie du pays connaissait de sérieuses difficultés. L’aggravation de la crise a conduit à une libéralisation partielle de certains secteurs, y compris l’industrie du divertissement. À cette époque, la légalisation d’un nombre limité d’établissements dans les grandes villes a commencé à être discutée.
Les premières expériences avec des salles de jeux ouvertes en URSS ont eu lieu, mais elles étaient menées dans le cadre de projets pilotes et sous un contrôle total de l’État. Ces changements ont préparé le terrain pour une transition vers une nouvelle législation après la dissolution de l’Union soviétique. Cette étape marque la fin d’une partie clé de la façon dont l’histoire des casinos en URSS s’est formée.
Formes populaires de divertissements de hasard
Malgré les interdictions, certaines formes de divertissement sont restées populaires dans la société soviétique. Les principales étaient :
- les jeux de cartes clandestins parmi les travailleurs et l’intelligentsia ;
- la roulette et le poker dans les clubs fermés de l’élite du parti ;
- les loteries d’État, y compris le « Sportloto » ;
- les paris de rue et les paris informels ;
- les machines à sous non officielles dans certaines régions.
La popularité de ces divertissements montre à quel point l’histoire des casinos en URSS était contradictoire, combinant un contrôle strict et un intérêt public élevé.

Conclusion : l’histoire des casinos en URSS
Le modèle soviétique de gestion des divertissements de hasard reposait sur une combinaison d’interdictions, de contrôle strict et de légalisation limitée de certains formats. Les tripots clandestins, les clubs fermés d’élite, les loteries officielles et les projets de libéralisation partielle ont façonné une image complexe et ambivalente.
L’analyse du développement de l’industrie montre que l’histoire des casinos en URSS n’était pas seulement une série d’interdictions, mais aussi le reflet de la confrontation entre l’intérêt de la société et la politique étatique rigide. Ces processus ont jeté les bases des transformations qui ont eu lieu après 1991, marquant le début d’une nouvelle ère du jeu légal en Russie !